par Jean Bernard Boisseau 
Le clic-clac, c’est un peu le caméléon du mobilier. Un canapé le jour, un lit la nuit. Très pratique pour gagner de la place, surtout quand les mètres carrés sont comptés. Mais attention, tous les modèles ne se valent pas. Certains sont de véritables invitations au sommeil, d’autres se révèlent assez décevants dès les premières nuits. Avant de craquer sur un design ou une promo alléchante, mieux vaut passer en revue quelques critères clés. Voici les points essentiels à considérer avant d’investir.
1. L’usage principal du clic-clac
Avant toute chose, il faut se poser la bonne question : à quoi servira ce clic-clac ? S’agit-il d’un couchage d’appoint pour héberger de temps en temps famille et amis ? Ou bien d’un lit destiné à un usage quotidien, dans un studio ou une chambre d’étudiant par exemple ?
L’usage influe directement sur le choix du modèle. Un lit d’appoint peut tolérer un matelas plus basique, mais pour dormir dessus chaque nuit, mieux vaut viser la qualité. Et bien sûr, l’espace disponible jouera aussi un rôle. Un salon exigu n’accueillera pas le même format qu’une grande pièce.
2. Le système d’ouverture
Tous les clic-clac ne s’ouvrent pas de la même manière. Entre le classique clic-clac qui bascule le dossier, le BZ qui se déplie en accordéon, le système rapido qui offre une ouverture express et les convertibles traditionnels, les mécanismes varient beaucoup.
Il faut tester la fluidité de l’ouverture. Est-ce simple, rapide, sans effort ? Un mécanisme mal conçu devient vite agaçant au quotidien. Et puis il y a la question de la robustesse. Un système solide supportera des ouvertures répétées sans broncher pendant des années.
3. Le confort du matelas
Le matelas, c’est le cœur du confort. Sur ce point, on ne transige pas. Pour un usage ponctuel, une mousse classique peut suffire. Mais pour dormir régulièrement, il faut viser plus haut.
L’épaisseur et la qualité de la mousse font toute la différence. Une mousse HR (haute résilience), du latex ou une couche à mémoire de forme apporteront un soutien bien supérieur. La densité est un autre indicateur à surveiller : plus elle est élevée, plus le maintien sera ferme et durable.
Il existe même des modèles spécialement conçus pour un clic-clac couchage quotidien haut de gamme, qui permettent d’allier praticité et qualité de sommeil sur le long terme.
4. La qualité de la structure
Derrière le matelas, il y a la structure. Elle aussi doit être à la hauteur. Bois massif, métal, contreplaqué : les matériaux influencent la solidité et la longévité du clic-clac.
Un cadre robuste garantit une bonne tenue dans le temps, même après des centaines de manipulations. Le poids total du meuble peut donner un indice sur sa solidité, mais attention à ne pas dépasser ses capacités de déplacement, surtout si le clic-clac doit être souvent déplacé.
5. Les dimensions et le format
Il ne suffit pas de mesurer l’espace en mode canapé. Une fois déplié, le clic-clac prend souvent beaucoup plus de place qu’on ne l’imagine. Anticiper cet encombrement évite les mauvaises surprises.
La taille du couchage varie : 1 place, 2 places, queen size… Il faut choisir selon les besoins et la taille de la pièce. Et surtout, vérifier que l’ouverture ne gêne pas la circulation autour du meuble. Rien de plus frustrant qu’un convertible qui bloque l’accès aux placards ou qui oblige à déplacer la table basse à chaque utilisation.
6. Le design et l’esthétique
Le clic-clac ne se cache plus dans un coin de chambre d’amis. Aujourd’hui, il fait pleinement partie du décor. Les fabricants rivalisent de styles, de tissus et de coloris pour s’adapter à toutes les ambiances.
Velours, simili cuir, tissu chiné, motifs contemporains ou scandinaves… il y en a pour tous les goûts. Mais attention à ne pas négliger l’aspect pratique : certaines housses sont déhoussables et lavables en machine, un vrai plus pour l’entretien au quotidien.
7. Le budget et la durabilité
Les écarts de prix sont impressionnants d’un modèle à l’autre. D’un petit clic-clac d’entrée de gamme à moins de 200 euros, à un modèle haut de gamme dépassant les 1000 euros, le choix est large.
Mieux vaut comparer le rapport qualité-prix plutôt que de se focaliser uniquement sur le tarif. Parfois, investir un peu plus permet d’éviter bien des désagréments, et surtout de ne pas devoir remplacer son clic-clac au bout de deux ans.
Les garanties proposées peuvent également servir de baromètre : une garantie étendue est souvent le signe d’une conception plus sérieuse et durable.
Conclusion
En résumé, choisir un clic-clac demande un minimum de réflexion. Usage prévu, confort, système d’ouverture, dimensions, design, budget… chaque critère compte. Prendre le temps d’étudier ces points, c’est s’assurer de faire un achat pertinent et durable.
Et si le modèle est visible en magasin, il ne faut surtout pas hésiter à l’essayer. Quelques minutes à tester le matelas et manipuler le mécanisme peuvent éviter bien des déconvenues une fois le clic-clac installé à la maison.